“La découverte lui apportait un grand plaisir.”
Il poursuivit ses études postdoctorales à l’Université de Rochester (NY), de 1932 à 1934, et à l’Université de la Pennsylvanie, de 1934 à 1939, puis revint au Canada après le début de la Seconde Guerre mondiale. Refusant de laisser les années perturbatrices de la guerre le priver de ses rêves ou confiner son esprit scientifique, il entreprit des recherches sur la conception des vêtements de protection du personnel militaire, travaux qui furent à l’origine de la physiologie environnementale.
En 1945, Alan Burton fut engagé par l’Université Western Ontario où il fonda et dirigea de 1948 à 1970 le premier Département de biophysique d’une faculté de médecine canadienne. Il refusa à de nombreuses reprises des offres de postes aux États-Unis, et « son » département est maintenant le plus important du domaine au Canada et réputé pour ses programmes novateurs d’études supérieures. Plus tard dans sa carrière, Alan Burton consacra son énergie au problème du cancer, et entre autres à la protection contre le cancer que confère l’altitude, démontrant une fois de plus que les notions de physique les plus simples pouvaient contribuer à mieux comprendre des problèmes médicaux complexes.
Récipiendaire du l’Ordre de l’Empire britannique pour ses contributions durant la guerre, Alan Burton présida l’American Physiological Society (1956), la Société de biophysique (1966) et la Société canadienne de physiologie (1959). Il fut lauréat du Prix international de recherche cardiovasculaire de la Gairdner Foundation (1961) et reçut deux doctorats honorifiques. La Faculté de médecine et d’art dentaire Schulich de l’Université Western Ontario a baptisé en son honneur le laboratoire de physique financé par la Fondation canadienne pour l’innovation, le Alan C. Burton Laboratory for Vascular Research.