“Il a été une source d’espoir pour les gens.”
Fort défenseur des droits des handicapés, il exerça pression sur le gouvernement et les institutions sociales afin de mettre en oeuvre des accès et des facilités pour les handicapés, aussi bien que des dispositions législatives dans le but de faciliter l'intégration des handicapés dans le milieu du travail de même l'intégration des enfants handicapés à l'école. Gingras mit aussi sur pied un programme canadien de réadaptation pour les victimes de thalidomide.
Gingras fut l'objet de distinctions innombrables. Il devint compagnon de l'Ordre du Canada et compagnon de l'Ordre de Malte; il reçut le Prix de la Banque Royale du Canada, le Prix Albert Lasker et le Prix FNG Starr de l'Association médicale canadienne. Atteint d'une maladie dégénérative dans les dernières années de sa vie, Gingras lui-même se fit l'exemple de la leçon la plus importante qu'il nous ait donnée: "ne jamais abdiquer et mettre l'accent sur les capacités restantes plutôt que sur ce qu'on a perdu".